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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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WIDOR Charles-Marie (1845-1937)


DUO CLARINETTE PIANO

Introduction et rondo op 72 1898    (-) icone

Une démonstration instrumentale à mon avis assez peu cohérente qu’on pourrait taxer de virtuosité gratuite s’il n’y avait pas antinomie entre les termes.

ORGUE

Symphonie n°5    (**/****/**/*)

Cette œuvre, à mon avis, témoigne de la modernité du genre de la pièce pour orgue, consécutive des possibilités de l'instrument. Au lyrisme propre de cet instrument s'ajoutent les effets de couleurs en fonction de la tessiture et des registres. Ce dernier aspect, me semble-t-il, se révèle particulièrement dans le second mouvement. Le premier mouvement se présente comme une succession sans lien de thèmes d'aspect très moderne. S'il exploite paradoxalement bien, à mon avis, les possibilités rythmiques de l'instrument, Widor ici n'évite pas parfois une certaine confusion. C'est dans le sublime second mouvement lent, à mon avis, que se révèle tout le génie du compositeur. Widor, me semble-t-il, tire des effets hallucinants, créant une atmosphère de merveilleux, notamment par les thèmes en pianissimo de la partie centrale. L'orgue apparaît plus comme un véritable orchestre qu'un instrument soliste. Le troisième mouvement révèle à mon avis les mêmes faiblesses et les mêmes qualités que le premier. Quant au finale, la Toccata pourtant bien connue, il m'apparaît bien pâle, n'affirmant guère de contenu thématique. Malgré les irrégularités de la qualité dans cette œuvre à mon avis, Widor, par la profondeur de son inspiration, m'apparaît comme un compositeur de premier plan.

Symphonie n°9 gothique    (-/-/-/-)

PIANO ORCHESTRE

Concerto 1 1876  icone   (***/**/*) icone

J'apparenterais facilement ce concerto à celui de Massenet composé quelques décennies plus tard. L'on y retrouve une même tendance à des épanchements virtuoses induisant une sorte de volupté continuelle. Un pianisme qui répugne aux traits incisifs pour suggérer le rêve par des gammes et arpèges. L'orchestration, très discrète, se fond dans cet ensemble homogène. Une thématique relativement limitée permet au compositeur de maintenir cependant une tension lyrique permanente, du moins, dans le premier mouvement. Le 2ème mouvement vaut à mon avis essentiellement par la partie centrale plus virtuose, une cadence brillante utilisant tout le registre de l'extrême-aigu au grave. Le 3ème mouvement me paraît médiocre, en raison de son thème principal relativement lourd, peu enlevé. Les épisodes solistes restent confinés dans ce style.

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