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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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TARTINI Giuseppe (1692-1770)


DUO BASSE CONTINUE VIOLON

Ces compositions, hors la Sonate Trille du Diable généralement dépourvues de virtuosité, développent à mon avis une thématique simpliste dans un rythme très compassé. Le 2ème mouvement de la Sonate op 1 n°10 fait, me semble-t-il, quelque peu exception. Rien ne me paraît cependant comparable, dans ces œuvres de style assez corellien, aux œuvres pour violon et orchestre de Tartini lui-même. Au lieu d'étoffer la composition, la basse continue se comporte plutôt comme un boulet encombrant que le violon doit traîner, ce qui me paraît le cas, il est vrai, de presque toutes les œuvres appartenant à ce type de composition, par exemple celle de Tibaldi.

Sonate op 2 n°7    (-/-/-)

Sonate Staggion bella    (-/-/-)

Sonate Didone abbandonata op 1 n°10    (-/-/-)

Sonate op 1 n°9    (-/-/-)

Sonate op 1 n°4    (-/-/-)

Sonate Trille du diable    (**/-/***)

Rien dans cette œuvre ne rappelle le style baroque, post-baroque ou classique de la seconde moitié du 18e siècle. L'œuvre semble se mouvoir dans une dimension qui nie ces classifications. Ainsi en est-il des œuvres caractérisant les virtuoses-compositeurs au 18e siècle et qui s'apparenteraient assez grossièrement à la musique préromantique. La virtuosité semble avoir imposé sa propre logique indépendammnent des modes. Cette particularité est sensible notamment au niveau des résolutions mélodiques. Aucun vivaldisme n'apparaît dans cette œuvre et elle ne comporte aucun élément de style galant contrairement, par exemple aux concertos de Viotti composés quelques décennies plus tard. C'est le 4e mouvement de la sonate qui mérite sans doute l'appellation de Trille du diable. Ce mouvement tire admirablement partie à mon avis du mélodisme cantabile et de la virtuosité violonistique conquérante s'imposant au fur et à mesure que se déroule le mouvement. Une œuvre qui révèle, contrairement aux concertos, la véritable dimension de Tartini. L'opus 4 ne semble pas marquer une évolution stylistique perceptible par rapport à l'opus 1, et il apparaît une différence de maturité considérable entre la Trille du Diable et ce présent opus. Une écriture plutôt guindée, systématique, sans virtuosité (sauf dans une certaine mesure l'Allegro de la Sonate n°2, qui assimile plutôt ces œuvres à des études. Curieusement, la tessiture est relativement grave. C'est l'Andante con variazioni, naturellement, qui confine le plus à ce style pédagogique à mon sens sans imagination. Quant à la Sonate n°6, c'est sans doute la plus archaïque. On retiendra cependant l'Adagio de la Sonate n°1, à mon avis relativement élaboré, quoique sans aucune virtuosité, l'Adagio de la Sonate n°2, plus virtuose et d'une complexité mélodique certaine. La date extrêmement tardive de cette publication, dépassant largement l'avènement du style galant, peut étonner par rapport au développement de la virtuosité violonistique atteinte à cette époque, dont les œuvres de Locatelli et certaines œuvres tardives de Vivaldi témoignent. Ce qui est encore plus étonnant est l'absence totale de toute allusion à la thématique galante.

Sonate op 4 n°1 1748    (**/-/-)

Sonate op 4 n°2 1748    (**/-/*)

Sonate op 4 n°3 1748    (*/-/-)

Sonate op 4 n°4 1748    (-/-/-)

Sonate op 4 n°5 1748    (-/-/-)

Sonate op 4 n°6 1748    (-/-/-)

VIOLON ORCHESTRE

Beaucoup moins dynamique que Vivaldi et moins virtuose que Locatelli, le style de Tartini se caractérise à mon avis par une densité remarquable. Il semble que ses derniers concertos ne présentent aucune particularité relevant du style galant comme l’opus XII de Vivaldi, cependant le rythme notamment m'apparaît moins assujetti à la régularité rythmique qui caractérisait le style baroque. C’est ce qu’on observe en particulier dans le Concerto D115. Les tutti sont également à mon avis plus variés, plus complexes. Le D125 témoigne d’une virtuosité plus tempérée, traduisant peut-être l’évolution spirituelle de Tartini vers le mysticisme philosophique. On doit signaler souvent une structure moderne de la forme dans laquelle le violon principal répète le thème de l'orchestre comme dans le concerto classique.

Concerto D96    (***/**/*/**)

Concerto D67    (-/*/*)

Concerto D125    (*/-/*)

Concerto D2    (*/*/-)

Concerto D56    (*/**/***)

Concerto D82    (****/-/-)

Concerto D48    (-/-/*)

Concerto en ré majeur D15 1728    (**/-/*)

Concerto en sol majeur D78    (*/**/**)

Le second mouvement est une mélodie lente avec une expressivité âpre, très particulière.

Concerto en si mineur D123    (-/-/*)

Concerto en sol majeur D80    (-/*/-/-)

Concerto en la mineur D115    (-/*/*)

Concerto D50    (-/**/-)

Concerto D28    (**/*/-)



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