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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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ROSSINI Giaccomo (1792-1868)


DUO BASSE VIOLONCELLE

Duetto (*/*/**)

DUO FLÛTE HARPE

Introduction et variations (****)

Aucune qualité ne semble manquer à cette œuvre : majesté de l'introduction, mélodisme charmeur du premier thème, pathétique de la partie centrale, virtuosité des solistes (la flûte notamment dans le second thème). C'est en définitive par la densité particulière de cette Introduction et Fantaisie que le génie de Rossini paraît le plus impressionnant ainsi que par sa capacité à trouver immédiatement le ton juste pour une écriture solistique qui sort de ses habitudes compositionnelles, en tant que compositeur d'œuvres orchestrales et théâtrales.

ORCHESTRE

L'œuvre orchestrale du Cygne de Pesaro présente une remarquable homogénéité de style, de forme et à mon avis de valeur, qualités qui ont risqué paradoxalement de desservir son image. Il est vrai que Rossini n'a pas emprunté les voies d'un art symphonique plus moderne comme l'a fait Beethoven, mais en revanche il a porté, me semble-t-il, l'art classique de l'ouverture d'opéra à un point de perfection inégalé. D'une ouverture à l'autre, on retrouve des thèmes correspondant par leur style, mais de contenu thématique différent (sauf s'il s'agit de reprise textuelle volontaire), de sorte que la similitude de style n'entraîne jamais de redite. On admirera également à mon avis chez Rossini la logique naturelle avec laquelle se succèdent les thèmes sans que nulle transition ne vienne diminuer la tension musicale. On ne peut dénier à Rossini, me semble-t-il, en plus de ses qualités mélodiques un sens très aigu de l'intensité lyrique. Rien ne me paraît plus impressionnant que ses crescendos lorsque la musique semble se soulever comme une mer pour nous emporter. Il est certainement difficile de privilégier une œuvre parmi ces pages d'égal intérêt, on remarquera cependant quelques effets plus modernes, plus rarement inusités par Rossini dans Mahomet II. D'autre part, Bianca e Fabiero contient un des plus beaux crescendos de Rossini, qui est d'ailleurs repris dans Eduardo e Cristina. Dans Guillaume Tell, Rossini a tenté de renouveler son inspiration dans le sens d'un symphonisme plus moderne, mais il retombe vite en seconde partie de cette ouverture dans le mélodisme récitatif dont il sait se départir. En cela, cette œuvre me paraît plutôt un demi-échec. Malgré toutes ces qualités, l'art de Rossini, me paraît atteindre une moindre envergure et une moindre inspiration que celui de Beethoven ou de Berlioz, lesquels en revanche, me semblent plus inégaux, surtout Berlioz.

Ouverture Towaldo et Doliska (***)

Ouverture Bianca e Fabiero (****)

Ouverture Eduardo e Cristina (****)

Ouverture Mahomet II (****)

Ouverture Œdipe à Cologne (***)

Ouverture Le voyage à Reims (***)

Ouverture L'échelle de soie (***)

Ouverture L'Italienne à Alger (***)

Ouverture le turc en Italie (***)

Ouverture La pie voleuse (***)

Ouverture Sémiramis (***)

Ouverture le barbier de Séville (***)

Ouverture Guillaume Tell (***)

Ouverture Cendrillon (***)

PIANO

Si l'on excepte le prélude inoffensif, d'une belle sérénité, l'inspiration de Rossini à mon avis ne se révèle guère dans ces pièces pour piano d'un style romantique impersonnel. L'on ne sent pas non plus, me semble-t-il, la fantaisie, voire l'humour que le compositeur semble avoir voulu évoquer si l'on en juge par les titres de ces pièces.

Petit caprice (**)

Prélude inoffensif (***)

Innocence italienne (*)

Candeur française (*)

Ouf les petits pois (*)

Une caresse innocente (*)

Un petit train de plaisir (*)

Spécimen de l'ancien régime (*)



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