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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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RAMEAU Jean-Philippe (1683-1764)


CLAVECIN

La réputation d’intellectuel et de théoricien attachée à Rameau se trouve heureusement infirmé, me semble-t-il, par son œuvre pour clavecin. Rien ne me paraît plus imaginatif, fantaisiste que son inspiration mélodique si contrastée. Rejoignant Royer, Balbastre, Daquin..., il atteint et à mon avis dépasse parfois Scarlatti en ce qui concerne l’invention, la tonicité et la virtuosité instrumentale. La Poule nous donne un exemple de la liberté rythmique caractéristique de la littérature claveciniste de la première moitié du XVIIIème siècle que le culte de Bach nous a longtemps occultée. Rameau va jusqu’à la totale dissolution de la rythmique régulière. La base fondamentale de l’écriture de Rameau, c’est, peut-être, à son corps défendant, la mélodie au sens large.

Premier Livre 1706   

Allemande 1 (*)

Allemande 2 (*)

Courante (-)

Sarabande 1 2 (-/-)

Gigue (-)

Vénitienne (-)

Gavotte (-)

Menuet (*)

Suite en mi 1724   

Allemande (-)

Courante (-)

Gigue 1 2 (-/-)

Le rappel des oiseaux (***)

Rigaudons 1 2 (-/-)

Musette (*)

Tambourin (-)

La villageoise (*)

Suite en ré 1724   

Les tendres plaintes (-)

Les niais de Sologne (*)

Les soupirs (-)

La joyeuse (-)

La follette (-)

L’entretien des Muses (**)

Les tourbillons (*)

les cyclopes (-)

Le lardon (-)

La boiteuse (-)

Suite en la 1728   

Allemande (*)

Courante (-)

Sarabande (-)

Les trois mains (***)

Fanfarinette (-)

La triomphante (-)

Gavotte (**)

Suite en sol 1731   

Les tricotets (*)

L’indifférente (*)

Menuets 1 2 (-/-)

La poule    (***)

Les triolets    (-)

Les sauvages    (***)

L’enharmonique    (*)

L’égyptienne    (*)

La dauphine    (***)

ORCHESTRE

Castor et Pollux Ouverture    (**)

Dans cette courte ouverture, qui ne manque pas de charme à mon avis, le compositeur a insufflé une grande vitalité, notamment par l'emploi des cors, ce qui lui évite de tomber dans le caractère trop systématique de la musique baroque française.

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