SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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NOVAK Viteslav (1870-1949)


ORCHESTRE

In the tetras    (*)

About the eternal longing    (*)

Suite bohémienne du Sud 1937    (**/-/**/***)

Dans cette œuvre, à mon avis d'inspiration très inégale, Novak manifeste une écriture orchestrale particulièrement fine et subtile dans la lignée des compositeurs de l'école pseudo-impressionniste de Bélaïev. Le 1er mouvement (Pastoral) évoque au départ dans un motif confié aux cordes dans l'aigu l'atmosphère si envoûtante des Planètes de Holst, Vénus notamment. Ce début magnifique, malheureusement, cède la place à une suite assez répétitive. Dreaming (Forests and ponds), le second mouvement, dont le début rappelle quelque peu le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy, n'affirme à mon avis aucun thème digne d'intérêt. Once upon a time (March of Taborites), le troisième mouvement, est un étonnant crescendo et decrescendo propre à montrer les qualités symphoniques du compositeur. Enfin, l'Épilogue Good health, my Native Land, très court, offre une très belle page musicale qui n'est alourdie par aucun développement.

Lady Godiva Ouverture de tragédie op 41 1907    (***)

L'intérêt principal de cette œuvre à l'orchestration très subtile réside essentiellement par l'opposition des deux thèmes principaux, l'un dynamique, agrémenté parfois de cuivres, l'autre, lent et voluptueux, accompagné par la harpe. La marque rimskienne est évidente. Malheureusement, le mouvement ne m'apparaît pas exempt d'intermèdes d'intérêt plus limité.

De profundis Symphonic pœm for Large 1941    (-)

Oscillant entre des parties sombres, figées et des parties violentes, assez dissonantes, cataclysmiques, cette œuvre m'apparaît vide de toute thématique consistante.

Suite slovaque op 32 1903    (-/-/*/*/*)

Le style de Novak dans cette œuvre apparaît d'un lyrisme limité, plutôt porté vers la simplicité, la mélodisme sans toutefois adopter un caractère rudimentaire. Le sentiment est plutôt celui d'une gaieté sereine. L'ensemble des partie est peu rhapsodique. Seule le dernier mouvement adopte un ton plus mystérieux et un style pré-impressioniste.

Sérénade in F majeur 1894    (-/**/-/-)

La Sérénade en F Majeur apparaît encore moins contrastée, presque timorée par rapport à la Suite slovaque. La thématique, à mon avis, s'épanche en banalités, quoique traitées avec une certaine subtilité symphonique. Seul, l'Allegretto (2e mouvement) me paraît d'une trempe plus affirmée.

PIANO ORCHESTRE

Concerto ré mineur    (***/***/***)

Cette œuvre, par son pianisme à la virtuosité dense, feutrée, préfigure Rachmaninov. Le second mouvement, avec notamment une réexposition du thème principal à la clarinette sur fond de piano, représente sans doute un des sommets du style expressionniste russe. Dans le troisième mouvement, l'orchestre, à mon avis, par des dissonances qui ne sont jamais être désagréables, atteint un niveau de subtilité rare.

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