MLYNARSKY Émil (1870-1935)

VIOLON ORCHESTRE

Concerto n°2 in D op 6    (*/-/***)

Existe-t-il une raison majeure pour laquelle les concertos (notamment pour violon) possèdent (toutefois selon mon jugement) souvent un dernier mouvement plus attrayant que le deuxième, voire même que le premier? Sans doute la composante rythmique rapide du dernier mouvement augmente leur attractivité alors qu’il est plus difficile d’accaparer l’intérêt par la seule puissance mélodique dans un mouvement lent. C’est le cas particulièrement de ce concerto pour violon de Mlynarsky. Autant les 2 premiers mouvements me paraissent relativement vides de substance musicale, autant le dernier me paraît atteindre la plénitude. Par ailleurs, ce concerto se présente comme une oeuvre typiquement néo-classique par rapport à son époque, si on la date de 1916 (ce qui est hypothétique, rappelons-le). Un style délié, autant pour l’orchestre que pour le soliste, ce dernier n’hésitant pas à se lancer dans une longue cadence virtuose à découvert. L’orchestre ne présente aucun signe particulier de modernisme et se caractérise par une grande légèreté n’excluant pas la couleur instrumentale.

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