SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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LAJTHA Laszo (1892-1963)


ORCHESTRE

Les œuvres symphoniques de Lajtha considérées ci-dessous s'inscrivent dans la lignée des œuvres modernistes de Chostakovitch héritées de l'esthétique du Groupe des Six. Le tonalisme demeure très marqué, voire même accentué par rapport aux œuvres romantiques. Lajtha oscille entre un ultratonalisme simpliste et de fuyantes incursions pseudo-tonales. Il ajoute surtout, dans une orchestration pourtant peu bruyante, des effets grotesques de percussions (xylophone, célesta, triangle notamment), suffisants à mon avis pour disqualifier ces œuvres et les ravaler au rang de bouffonneries que l'on ne saurait considérer avec sérieux. Pourtant, certaines parties s'orientent vers la recherche - vaine, me semble-t-il - d'un pathétisme évoquant l'expressionnisme russe khatchaturien, notamment le premier mouvement de la Symphonie n°9 qui rappelle assez précisément le second mouvement du Concerto pour piano de Khatchaturian. L'orchestre de Lajtha apparaît très allégé, notamment dans la Sinfonietta, évitant dans cette œuvre les effets de tutti et réservant de larges passages mélodiques au violon ou à la flûte. Sur le plan rythmique, les symphonies me paraissent animées par un rythme facile, qui les apparente parfois à de la mauvaise musique de café-concert.

Symphonie n°4 op 52 Le printemps 1951    (-/-/-)

Symphonie n°9 op 67 Le printemps 1963    (-/-/-)

Sinfonietta op 43 1946    (-/-/-)



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