SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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HANSON Howard (1896-1981)


ORCHESTRE

Symphonie n°2 romantique    (***/***/***) icone

Bien peu romantique, en fait, cette symphonie, mais plutôt impressionniste-moderne, tirant sur le style ravélien - appellation commode, naturellement car il est peu probable que Ravel ait inventé le moindre effet de ce style très spécifique d'une époque. Mais au-delà, Hanson a bien imprimé sa patte personnelle. Symphonisme dense, accumulant les superpositions instrumentales sans détruire la clarté, richesse harmonique incontestable également qui n'oblitère pas la trame thématique. Le compositeur déploie une palette de sonorités parfois étranges, recherchées, une étrangeté séduisante, et tout de même une maîtrise remarquable dans cette tendance au renchérissement symphonique et aux surépaisseurs congruentes. Une pâte symphonique quelque peu agressive ou déliquescente qui déborde quelquefois en sonorités stridentes ou sourdes auxquelles se mêlent des effets de flou musical. Aussi, ébranlant cet échafaudage instrumental, des accélérations et décélérations soudaines, imprévues... Des thèmes affirmés, quoique parfois savamment elliptiques, aussi, oui, mais j'oserais une critique, une certaine tendance à l'appesantissement - impressionniste dans son essence, sans doute. C'est dans le dernier mouvement qu'Hanson, à mon avis, atteint le maximum de ses possibilités symphoniques. Excellent, ce dernier mouvement, vif, animé de petits motifs rythmiques qui fusionnent dans un ensemble complexe. Des effets motiviques qui rappelleraient le Pacific 131 d'Honegger. Je me suis laissé aller jusqu'à l'excellence malgré un passage plus lent au centre à mon sens qui déprécie le mouvement. Sur l'ensemble des 3 mouvements, on peut remarquer la capacité de Hanson à marier et alterner les motifs très lents et rapides en une succession organique homogène. Ajoutons que cette symphonie, de structure cyclique, reprend un même thème principal dans son ensemble, un thème d'une remarquable lenteur, d'une remarquable simplicité, d'un chromatisme entêtant, pareil à un parfum capiteux, insaisissable, éveillant un sentiment euphorique.

PIANO

Les œuvres pour piano ci-dessous de Hanson représentent, chronologiquement, la majorité de sa production. Son style se caractérise d'abord par un classico-romantisme indifférentié au tonalisme assez étroit, dur, diatonique, plutôt mélodique, souvent lourd, surchargé d'accords disgracieux (par exemple le premier et le dernier mouvement de la Sonatine op 11). Les pièces tardives (à partir de 1920) s'apparentent au style pseudo-impressionniste. De nombreuses pièces de cette période présentent un caractère figé et des sonorités proches de certaines pièces de Severac (par exemple la première et la 5e de la suite For the First Time). Quelques pièces, comme la 2e, la 4e, la 9e, la 11e de la suite The First Time présentent assez curieusement un caractère impressionniste-moderne, une grande volubilité dans l'aigu et une souplesse pianistique rare dont était dépourvue la production initiale de Hanson. La meilleure pièce est peut-être le Slumber Song, une pièce de jeunesse, qui renoue avec le classicisme, mais avec un sens des nuances et une richesse thématique à mon avis supérieures.

Deux Yuletite pieces morceaux de Noël op 19 1921   

Impromptu (*)

March Carillon (-)

Poèmes érotiques 1917   

n°1 (-)

n°2 (*)

n°3 (-)

Sonatine en la mineur op 11    (-/-/-)

Three Miniatures op 12 1918   

1 (-)

2 (-)

3 (-)

Studio ritmico    (*)

Studio melodico    (*)

Studio idillico    (-)

Enchantment 1935    (-)

For the first Time transcription 1970   

1 (-)

2 (*)

3 (-)

4 (-)

5 (-)

6 (-)

7 (-)

8 (-)

9 (-)

10 (-)

11 (-)

12 (-)

Slumber song Berceuse [1910-17]    (**)



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