SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

icone Écouter
icone Voir une évaluation continue (pour chaque mouvement numéroté)



BENEDICT Julius (1804-1885)


PIANO ORCHESTRE

Litolff, Kullak, Moschelès ou encore Herz , ce sont les références qui viennent à l’esprit en écoutant ces concertos très inspirés de Julius Benedict. Virtuosité très élevée, le plus souvent en mode “legato”, art du pianissimo, nombreux passages en tierces, gammes évanescentes… Le point faible - commun à quasiment tous les grands concertos de la 1ère moitié du 19e siècle - est l’orchestration - sauf si elle se limite à un accompagnement discret du soliste. Cette orchestration chez Benedict m’apparaît particulièrement lourde et grossière, et particulièrement dans le 3ème mouvement du Concerto op 45. Curieusement, c’est le concerto op 89, écrit 17 ans après le premier, qui paraît stylistiquement le plus archaïque, plus proche des modèles initiés par Hummel… Sur le plan symphonique, guère de progrès, pourtant cette oeuvre a été composée en 1867. Le Concerto op 45 bénéficie sans doute d’une thématique plus originale, plus incisive alors que celle du 89 apparaît plus complexe, mais aussi plus envoûtante et comporte des parties vraiment exceptionnelles. Le 1er mouvement de ce dernier concerto, très long, atteint 17 minutes 05 dans l’interprétation considérée ici, soit le double du 3e mouvement. Et il exprime bien par lui-même la substance dramatique et lyrique de l’oeuvre. N’oublions pas le second mouvement, tout de même très inspiré aussi à mon avis et un 3ème mouvement que je qualifierais d’estimable, ceci par opposition aux mouvement 2 et 3 du Concerto op 45 qui me paraissent moins saillants.

Concerto C minor op 45 1850    (***/**/*) icone

Concerto E flat minor op 89 1867    (***/***/**) icone



SOMMAIRE


Site optimisé pour norme W3C sous Linux