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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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ALKAN Charles Valentin (1813-1888)


DUO PIANO VIOLON

Grand duo concertant op 21    (-/-/-)

Cette œuvre présente un piano animé, brillant. Il en est de même du violon bien que cet instrument demeure dans une tessiture assez grave. Le style pianistique semble moins heurté que dans de nombreuses pièces pour piano, malheureusement la thématique me semble demeurer très inconsistante.

DUO PIANO VIOLONCELLE

Sonate de concert op 47    (-/-/-/*)

Dans cette pièce brillante et variée, le piano joue plus souvent le rôle d'accompagnement que dans le Grand duo concertant. La pièce apparaît plus uniforme.

PIANO

La richesse et l'originalité de l'œuvre pianistique de Valentin Alkan me paraît incontestable, malgré sa grande inégalité. Alkan a conservé plus que tout autre le style des clavecinistes du XVIIIème siècle, ce qui se ressent par les nombreux agréments et le rythme particulier de ses pièces. La virtuosité chez Alkan est volontaire, impérieuse, souvent heurtée, tombant quelquefois dans des effets bruyants, comme chez Liszt dans sa première manière. S'il n'exploite pas comme ce dernier les extrême-aigus, en revanche il le surpasse peut-être pour l'exploitation des extrême-graves. Une des pièces les plus réussies est peut-être le Menuet op. 39 n°5 ou le Festin d'Esope ou l'étude n°8. Dans cette dernière œuvre, nous retrouvons les fulgurations géniales, la puissance, les effets de virtuosité, notamment dans l’extrême-grave - les aspects positifs d’Alkan - mais aussi de manière plus inattendue la recherche d’effets mélodiques et l’exploitation du pianissimo. Cette étude est peut-être l'œuvre d'Alkan la plus longue, la plus complexe, la plus riche, alternant des passages en accords harmoniquement très riches et des motifs mélodiques. Une grand œuvre, à mon avis, même si elle souffre d’une longueur excessive et aurait gagné à être décantée. On remarquera, selon l’habitude d’Alkan, de nombreux passages en trille ou trémolos et, en finale, un motif préfigurant curieusement Asturias d’Albeniz.

Saltarelle    (***)

Sonatine op 61    (*)

Zorcico: danse ibérique    (*)

Comme le vent op 39 n°1 icone   (*)

En rythme molossique op 39 n°2    (**)

Scherzo diabolico op 39 n°3    (**)

Festin d'Esope op 39 n°12    (***)

Allegro moderato op 39 n°4    (*)

Andantino op 39 n°5    (***)

Menuet op 39 n°6 icone   (****)

Presto op 39 n°7    (*)

Gigue    (-)

Marche n°1    (*)

Barcarolle    (*)

Sonatine    (*/*/*/*)

Quasi Faust    (*)

Grande sonate Les 4 âges    (*/*/*/*)

Menuet op.51 n°3    (*)

Barcarolle op.65    (*)

Fantaisie n°1    (*)

Fantaisie n°2    (*)

Fantaisie n°3 op.41    (***)

Toccatina op 75    (*)

Allegro barbaro    (**)

Le chemin de fer Étude    (*)

Le tambour bat au champ    (*)

Scherzetto    (**)

Étude n°8 op 39 1857    (***) icone

Étude n°9 op 39 1857    (***) icone

Étude n°10 op 39 1857    (***) icone

25 préludes dans tous les tons majeurs et mineurs op 31   

L'opus 31 révèle un Alkan très différent de celui qui prévalait dans la sonate Les quatre âges ou dans Le chemin de fer. A la pugnacité rythmique, aux effets de contrastes heurtés, à l'exploration vertigineuse de l'extrême-grave, le compositeur substitue un style noble et grave, peu rythmique. Les motfs cantabile, souples, mélodiques, simples s'imposent au détriment de la virtuosité tapageuse. il semble même qu'Alkan évolue vers un certain minimalisme, un dépouillement presque religieux et ascétique. A peine le prélude n°10 rappelle les complexités du style des clavecinistes que le compositeur avait illustré abondamment, un prélude qui préfigure l'utilisation du même style par Chabrier dans sa Fête villageoise. Sur le plan de l'intérêt musical, un grand nombre de ces préludes m'apparaissent lassants, dépourvus de substance, voire insignifiants ou simplistes pour certains, comme le 19, le 21 le 22... En revanche, l'on ne peut nier, me semble-t-il, la valeur mélodique de quelques-uns comme le 9, le 10, le 14 et surtout le 13, le 2 qui se hausse au niveau du génie dont Alkan nous avait montré l'exemple dans maintes pièces d'un style bien différent.

n°1 (**)

n°2 (***)

n°3 (*)

n°4 (-)

n°5 (*)

n°6 (**)

n°7 (-)

n°8 (**)

n°9 (***)

n°10 (**)

n°11 (-)

n°12 (**)

n°13 (***)

n°14 (**)

n°15 (*)

n°16 (*)

n°17 (*)

n°18 (*)

n°19 (-)

n°20 (*)

n°21 (-)

n°22 (-)

n°23 (*)

n°24 (*)

n°25 (-)

PIANO ORCHESTRE

Les concertos da camera d'Alkan apparaissent comme de remarquables constructions qui pourtant, à mon avis, n'engendrent aucun effet musical. Le piano, virtuose, brillant, présente un style beaucoup plus nuancé, plus délié, moins abrupt que celui des pièces pour piano du compositeur. L'orchestration, très variée, incisive, se trouve particulièrement bien intégrée à la partie solistique, formant un ensemble homogène. Ces œuvres ne manquent pas de thèmes, mais aucun à mon avis, n'est réellement convainquant.

Concerto da camera n°1 1828    (*/*/-/)

Concerto da camera n°2 1829    (*/*/*)

TRIO

Trio op 30 [TRIO PIANO VIOLON VIOLONCELLE]    (-/*/-/-)

Cette pièce présente les mêmes caractéristiques de clarté, de brillant que la sonate de concert.

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