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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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VORISEK Jan Vaclav (1791-1825)


PIANO

L'évolution de Vorisek en l'espace d'un petit nombre d'années apparaît spectaculaire, du style dense fortement influencé par l'écriture des anciens clavecinistes jusqu'au style romantique de la Sonate in B major en passant par le style galant représenté par la Fantaisie op 12. A moins que ces variations stylistiques ne représentent les errements et hésitations d'un compositeur encore jeune. Les meilleures pièces me paraissent représentées par ces Rhapsodies op 1 qui cumulent sans doute des caractères archaïques, notamment une structure rythmique systématique, mais une grande richesse harmonique ainsi que certaines particularités déjà romantiques. Elles témoignent d'un style qui noue le style scarlattien et le romantisme, en gommant cependant la simplification thématique qu'avait déjà opérée le claveciniste italien. La structure tripartite, très lourde, nuit un peu à ces pièces, parfois rébarbatives. A l'opposé, Vorisek n'a pas résisté (tardivement) aux sirènes du style galant, quoique les 2 pièces qui en témoignent, les Variations op 19 et la Fantaisia op 12 n'illustrent pas à mon sens une dérive vers le simplicisme naïf. Ces pièces, inégales à mon avis, montrent les possibilités mélodiques de Vorisek. En revanche, les pièces plus romantiques, c'est-à-dire plus détachées du rythme uniforme et systématique, par exemple, la Sonate de l'op 20 me paraissent plutôt informes, sans consistance. Sur l'ensemble, la pièce la plus sublime me paraît être représenté par la partie centrale de de l'Impromptu n°6 révélant pour la première fois chez cet auteur une tentative de véritable rhapsodisme, un passage envoûtant rompant le style plus laborieux et austère de l'œuvre pour piano de Vorisek. Par rapport à son époque, Vorisek paraît plutôt orienté vers la tradition, mais atteint, me semble-t-il, une originalité incontestable par l'appropriation des procédés les plus universels et efficaces de la musique du 18e sicèle.

Rhapsodies op 1 [1818]   

n°1 (***)

n°2 (***)

n°3 (***)

n°4 (**)

n°5 (*)

n°6 (**)

n°7 (**)

n°8 (-)

n°9 (**)

n°10 (*)

n°11 (-)

n°12 (-)

Le désir op 3 [1818 env]    (-)

Le plaisir op 4 [1818 env]    (-)

Impromptus op 7 [1821]   

n°1 (*)

n°2 (*)

n°3 (*)

n°4 (-)

n°5 (-)

n°6 (***)

Sonate in B minor op 20    (*/-/-)

Variations B flat major op 19    (**)

Fantasia op 12    (**)

Albumleaf allegretto    (-)

Eclogue in C major [1824]    (-)

Rondo in C major op 18   

n°1 (-)

n°2 (-)

Impromptu in F major [1824]    (-)

Impromptu in B flat major    (-)

PIANO ORCHESTRE

Variations di bravoura op 14    (-)

Peu originales à mon avis, ces variations rappellent le style de Czerny ou Weber. Le piano, dans l'aigu, est animé d'une gaieté, me semble-t-il, aussi exubérante que superficielle. La partie lente centrale, de meilleure qualité, rompt à mon avis avec la thématique ultra-simpliste des parties rapides.

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