VOLKMAR Andreae (1879-1962)

ORCHESTRE

Symphonie 1 1898     (-/-/-/*)

Par sa gravité, cette symphonie s'apparente à une symphonie funèbre, même si elle n'en porte pas le titre. De ce point de vue, l'on pourrait tolérer son caractère profondément uniforme et peu éclatant, volontairement "morfondant". À l'actif, l'on peut remarquer l'existence d'une thématique réelle, néanmoins répétitive, et parfois très répétitive, comme dans le premier mouvement. Ces motifs sont surtout variés instrumentalement plus que dans leur structure thématique. Le caractère pathétique de l'œuvre est certain et un certain sens du lyrisme s'affirme de la part du compositeur, notamment par des sonorité parfois troubles et surtout des crescendos bien sentis, notamment l'un deux dans le premier mouvement, un crescendo très bien mené qui atteint l'excellence. Les 3 et 4e mouvements comportent des parties relativement dynamiques, une sorte de scherzo pour le 3e. C'est le dernier mouvement qui affirme le mieux les possibilités réelles du compositeur, lesquelles apparaissent malheureusement diluées sur l'emsemble dans un apathisme peu engagent.

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