SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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MOSZKOVSKI Moritz (1854-1925)


PIANO

Curieusement, Moszkovski se montre à mon avis plus musical dans ses études pédagogiques faciles que dans Étincelle, pièce pourtant assez jouée. En revanche, le Caprice espagnol révèle une utilisation du rhapsodisme alliée à la virtuosité et à la densité thématique.

Etincelle    (*)

Caprice espagnol    (***) icone

PIANO ORCHESTRE

Concerto 1898    (*/-/*/*)

Œuvre d'un dynamisme permanent, très virtuose, mais qui ne semble guère affirmer de contenu thématique.

VIOLON ORCHESTRE

Concerto op 30    (**/*/**) icone

Moszkowsky: Concerto pour violon op 30. Belle œuvre, élégante, que ce concerto. Un soliste d'une grande volubilité, cependant dont la verve ne me paraît jamais suffisamment saillante, ni brillante - parfois une certaine fadeur. Comme dans ses pièces pour piano, l'hypervirtuosité de Moswkowsky (ici pour le violon un peu assagie) n'engendre jamais réellement de puissance lyrique, cependant le concerto pour violon ne présente jamais ce style abrupt et cette confusion qui, à mon sens, caractérisent de nombreuses composittions pianistiques de Moszkowsky. L'orchestration: très stylée, harmonieuse, élégante elle aussi, évite tout effet trop extériorisé, trop original et se restreint à un colorisme très atténué. L'ensemble se fond dans une congruence parfaite, trop parfaite, excessive qui finit par diminuer la tension. Une grande partie centrale d'intérêt moins affirmé à mon goût dans le premier mouvement. Les autres mouvements adoptent le même style et le même affect. Toujours par rapport à ses compositions pianistiques, et en relation avec l'instrument soliste (le violon), Moszkowsy, malgré une virtuosité certaine, conserve toujours un jeu d'une grande souplesse et d'un mélodisme subtil (le thème principal du premier mouvement est caractéristique à cet égard).

Ballade op 16 n°1 1870    (-) icone

La Ballade op 16 n°1 pour violon et orchestre de Moritz Moszkovsky (1854-1925), à mon avis, n’ajoute rien à sa gloire. Ce grand compositeur-pianiste, qu’on attendait pas sur le terrain des oeuvres violonistiques, avait pourtant commis un concerto pour violon de belle allure, au style parfois paganinien. Rien de tel dans cette ballade qui ressasse toujours le même thème à mon sens peu saillant et sur un rythme uniforme. Nulle recherche de transcendance dans cette page, me semble-t-il, un peu fade. Je ne conseillerai donc pas l’audition de cette oeuvre. En revanche, j’aurais tendance à réévaluer encore un peu le concerto que j’avais jugé avec la mention très bon il y a quelques années.

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