SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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LESCHETIZKY Theodor (1830-1915)


ORCHESTRE

Ouverture Eie erste Falte    (-) icone

PIANO

Suite contes de jeunesse op 46   

Berceuse (-) icone

So tante Mama Menuet all antica (*) icone

Vervickelte Geschichte (-) icone

Un moment de tristesse (*) icone

Toccata hommage à Czerny (*) icone

Impromptu en souvenir de Henselt (-) icone

Gavotte all antica et Musette moderne (-) icone

Fantasiestück Hommage à Schumann (*) icone

Hommage à Chopin (-) icone

PIANO ORCHESTRE

Leschitisky transcendé par le genre concertant. C'est ce que je serais tenté de croire. Car ni les pièces pour piano, ni l'ouverture Eie erste Falte pour orchestre du même compositeur ne me paraissent imprégnés du même souffle, de la même densité musicale. C'est le moins que l'on puisse en dire. Et quel contraste! Leschitizky transfiguré par la puissance lyrique. Autant on peut être enthousiasmé par ce déploiement orchestral et pianistique du concerto, autant on peut être ennuyé par cet étalage inconsistant de l'ouverture ou encore le manque d'originalité perceptible dans les pièces pour piano. Et j'ai le sentiment que c'est vraiment la forme lyrique, la vis lyrica, qui a saisi le compositeur et lui a insufflé toutes les idées mélodiques et harmoniques de son concerto. Une orchestration surtout sonore qui prend toute son ampleur lorsqu'elle est confronté au piano. Sur le plan stylistique, Leschitizki plus proche de Scharwenka que de Chopin. Même traitement des cuivres selon des motifs mélodiques ou des exclamations ponctuelles vigoureuses. Leschetizky affectionne également les suites d'accords dissonants à l'orchestre. Le pianisme: moins complexe, plus limpide que chez Scharwenka, lequel parfois, surtout dans son premier concerto, ne parvient pas toujours à dégager la clarté thématique de l'œuvre et à contenir les débordements motiviques. Signalons, au centre du Concerto de Leschitisky un grand passage où l'orchestre et le piano développent un grand crescendo. Sinon, l'ensemble témoigne d'une rare égalité d'inspiration, excepté un léger fléchissement à l'occasion d'une partie plus lente, mais très courte. À ce sujet, précisons que l'œuvre obéit à une structure très libre en s'affranchissant du tripartisme vif-lent-vif. C'est la thématique plutôt que la forme préétablie du genre qui commande la structure.

Concerto C minor op 9 1972    (***)



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