SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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HUANG An-Lun (1949-)


ORCHESTRE

Symphonie 1 1984  icone   (-/***/**/-) icone

Le 1er mouvement de cette symphonie, cumulant les effets bruyants et tonitruants d'un modernisme conventionnel dispose mal l'auditeur à poursuivre l'audition. L'on aurait pourtant tort de négliger la suite. Le second mouvement, très long, atteint, me semble-t-il, un pathétisme intense rejoignant quelque peu l'expressionnisme russe. La marque rhapsodique, bien intégrée à l'instrumentation classique aide aussi beaucoup An-Lun Houang, ce qui est cependant légitime. Tous les compositeurs chinois n'ont pas forcément le mérite d'y recourir. Le 3e mouvement, développé en scherzo fait disparaître comme par enchantement les grandiloquences outrageantes du 1er mouvement dans une écriture serrée bien maîtrisée. Enfin, le dernier mouvement revient malheureusement au déferlement moderniste du premier. Cette symphonie apparaît donc comme une œuvre extrêmement hétéroclite exprimant le pire comme le meilleur.

PIANO ORCHESTRE

Concerto 2 1999  icone   (*/-/*) icone

Nourri à la sève des grandes compositions occidentales de la musique classique, notamment de l'époque romantique, ce concerto en fournit, me semble-t-il, une illustration aseptisée, froide, sans influx, sans inspiration. Cette démonstration compositionnelle - de ce point de vue pas si mal réussie - se trouve très éloignée des exploitations si lyrismes et fougueuses des concertos collectifs chinois: Concerto La Rivière jaune (de Xian Sing-haï) et surtout du Concerto Typhon (Liu Shi-kun). Sur le plan pianistique, Huang a développé quelques passages de haute virtuosité et l'on y trouve même ce qui pourrait être des cadences en fin de 1er et 3ème mouvement. Rien cependant qui puisse, à mon avis, émouvoir un mélomane. Difficile de juger un tel concerto si bien lissé, tant pour la partie orchestrale que pianistique. L'on ne peut même pas reprocher à Huang de n'avoir pas utilisé la veine rhapsodique. Son concerto possède bien une réelle couleur chinoise, mais si dépourvue de toute chaleur!

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