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LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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HAMERIK Asger (1843-1923)


ORCHESTRE

Symphonie n°6 Spirituelle op 38 in G majeur 1897    (*/-/*/-)

Cette symphonie semble adopter le profil résultant logiquement d'un orchestre à cordes et même y surenchérir. Œuvre à mn avis fade, sans contrastes ni motifs marquants. L'ensemble paraît s'évanouir dans un tutti de cordes timide que nul éclat ne vient rehausser. Remarquons que les possibilités de colorisme très réelles liées à l'orchestre à cordes sont totalement négligées, notamment on ne remarquera aucun effet notable de cordes divisées. Lorsque l'on considère la date de composition, cet apathisme symphonique semble encore plus surprenant. Je ne voit dans cette œuvre nulle tentative d'affirmer une quelconque originalité. On ne comprend pas ce qu'a voulu tenter le compositeur. Une œuvre pour rien, serait-on tenté d'affirmer.

Symphonie poétique F major op 29 icone   (*/-/-/-) icone

Même si Hamerik écrivit cette première symphonie à un âge très juvénile, elle représente à son époque un art symphonique presque fossilisé. Ne s'évadant pas des formules viennoises, cette symphonie semble ne vouloir affirmer la moindre originalité, aussi bien sur le plan thématique qu'instrumental. On ne retiendra que l'idée musicale du premier mouvement, repris ad nauseam, et même utilisé pour le second mouvement Allegro marcato. Par ailleurs, aucune trace d'évolution ne semble se dessiner par rapport à la symphonie 6, à mon avis tout aussi décevante.

Symphonie 2 C minor op 32 tragique 1883  icone   (***/*/***/***) icone

Contrastant avec sa symphonie précédente, beaucoup plus pâle, cette symphonie présente un symphonisme coloré, contrasté, très homogène et dense, cependant sans superpositions dommageables. Hamerik affectionne les sonorités sourdes en nuance piano aux bois et cuivres. il utilise magnifiquement la trompette dans de superbes fanfares dans les 1er mouvement. Sur le plan thématique, on retrouve une grande densité de motifs. On remarquera un leitmotiv à la flûte solo dans le 1er mouvement, réexposé dans le dernier. Des souvenirs assez précis de la Symphonie fantastique de Berlioz se retrouvent, notamment le traitement chromatique de l'orchestre, en particulier des cordes. Le 2ème mouvement est une sorte de scherzo où se mêle un motif en forme de valse. Sur le plan expressif, c'est certainement le 1er mouvement qui affirme le sentiment de pathétisme et dans une mondre mesure les mouvements suivants. Au final, une grande symphonie , très solide sur tous les plans.

Symphonie 3 E major op 33 Symphonie lyrique 1884  icone   (-/*/**/-) icone

Une symphonie qui paraît peu inspirée dans son ensemble, d'un classicisme compassé sans originalité, cependant le 3ème mouvement, bâti sur un thème d'un appréciable intérêt thématique, se détache favorablement. Une orchestration à base de ponctuations assénées par les cordes, néanmoins agrémentée par des solo de flûte ou clarinette en pianissimo. Les contrastes forte piano sont plus grandiloquents qu'efficients, notamment dans le dernier mouvement.

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