SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

icone Écouter
icone Voir une évaluation continue (pour chaque mouvement numéroté)



FAURÉ Gabriel (1845-1924)


DUO FLÛTE HARPE

Berceuse op 16    (***)

Cette berceuse, me semble-t-il, vaut essentiellement par le mélodisme de la flûte, d'une originalité particulièrement prononcée. On notera le style thématique indéfinissable alliant le charme de la mélodie classique à l'ondoyance de la mélodie impressionniste. Fauré fait ici preuve d'un style mélodique très éloigné de celui de Debussy. La harpe se restreint à un rôle d'accompagnement.

DUO PIANO VIOLON

Sonate en la majeur    (-/-/-/-)

Rien ne me paraît émerger de cette œuvre à mon avis sans style orriginal et sans thématique identifiable.

HARPE

Impromptu    (-)

Une châtelaine en sa tour    (-)

ORCHESTRE

Pélléas et Mélisande    (-/-/**/-)

Mélodisme récitatif très suave , timidité des effets bannissant tout contraste, caractérisent cette suite qui s'appesantit, me semble-t-il, dans l'affadissement le plus total. La Sicilienne, belle mélodie à mon avis, évoluant sur un fond d'arpèges égrenés à la harpe, relève quelque peu l'ensemble.

Fantaisie    (-)

Cinquième barcarolle    (-)

PIANO

Nocturnes 1881   

Le mélodisme chantant et les chromatismes rappelant la Ballade du même compositeur ne suffisent pas à communiquer un intérêt suffisant, à mon avis, à ces nocturnes. Le pianisme apparaît souvent plus animé qu'il n'est dans ce type de compositions, bien qu'il n'atteigne jamais la virtuosité (cas du n°5 et du n°8 par exemple). Le n°8 est le seul bénéficiant d'un véritable thème, bien qu'il me paraisse très pauvre.

n°1 (*)

n°2 (-)

n°3 (-)

n°4 (*)

n°5 (-)

n°6 (-)

n°7 (-)

n°8 (*)

n°9 (-)

n°10 (-)

n°11 (-)

n°12 (-)

n°13 (-)

PIANO ORCHESTRE

Ballade en fa d majeur 1881    (***)

Dans cette page admirable, Fauré s'exprime, me semble-t-il, avec infiniment de grâce et de délicatesse en un style d'une virtuosité volontairement très tempérée, sans contrastes dynamiqu, Mes marqués, qui met en relief la recherche des effets nuancés et des touches subtiles. On retiendra en particulier dans la première partie une très belle mélodie, à mon avis, habilement variée au violoncelle, puis au piano. La partie solistique, d'un mélodisme très chantant est largement prédominante par rapport à un orchestre qui conserve une fonction d'accompagnement. On remarquera cependant les petits motifs confiés à la flûte. L'œuvre est très caractéristique du style pré-impressionniste qui fleurit avec Castillon : Concerto (1872), Albeniz : 3e mouvement du Concerto (1887), mais surtout Massenet : Concerto (1902), puis par la suite Turina : Rhapsodie symphonique (1935). On en trouve aussi quelques traces chez Draesecke: Concerto (1887). Par rapport à Massenet, le style de Fauré est ici plus simple, surtout en ce qui concerne les harmonies et les effets impressionnistes.

VIOLON

Berceuse op 16    (**)



SOMMAIRE


Site optimisé pour norme W3C sous Linux