SOMMAIRE


LÉGENDE DES APPRÉCIATIONS SUR LES OEUVRES


- : peu intéressant

* : assez bon

** : bon

*** : excellent

**** : exceptionnel


Exemple pour une oeuvre en plusieurs mouvements :

Concerto (*/*/-/*)

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FALLA Manuel de (1876-1946)


CLAVECIN

Concierto    (-)

Le Concierto, œuvre sans lyrisme ni mélodisme, me paraît un essai peu convainquant de Falla vers un modernisme très faiblement personnalisé.

PIANO

Peu séduisante, l'œuvre pour piano seul de Falla ne rappelle en rien, à mon avis, le lyrisme bouillonnant des Nuits dans les jardins d'Espagne. Le pianisme m'apparaît souvent assez confus et touffu, la thématique peu consistante comme dans la longue Fantaisie bétique. D'autre part, le caractère rhapsodique demeure assez peu marqué, ce qui semble une volonté manifeste du compositeur. Il faut excepter la très belle Serenata andaluza qui exploite bien, à mon avis, les sonorités cristallines du piano, et surtout la célèbre transcription de la Danse rituelle du feu, véritable pyrotechnie pianistique à la violence sourde et entêtée, si caractéristique du maître, pièce qui marie magistralement, me semble-t-il, des effets de rythme et d'harmonie d'une nouveauté réelle.

Serenata andaluza    (***)

Nocturno    (*)

Vals    (-)

Capricho    (*)

Cancion    (-)

Aragonesa    (-)

Cubana    (-)

Montanesa    (*)

Andaluza    (**)

Fantasia bética    (*)

Homenaje a Dukas    (-)

Danse rituelle du feu de L'Amour sorcier transcription    (****)

PIANO ORCHESTRE

Nuits dans les jardins d'Espagne    (****/****/***)

Œuvre de style très typiquement impressionniste qui dégage, me semble-t-il, une extraordinaire atmosphère de mystère, de passion et de rêve. L'orchestration me paraît éblouissante, dans une tessiture plutôt grave avec de brusques pointes vers l'aigu. Le piano y est traité de façon très remarquable à mon avis, il faut admirer son intégration à l'orchestre, non seulement par la thématique, mais aussi par sa couleur propre. Il procède par petits thèmes chantants, lents en solo ou en effets rapides se fondant à l'orchestre. La première partie est celle qui évoque le plus intensément une nuit toute frémissante de bruits de sources et de cascades. L'impression d'espace sonore est rendue de façon saisissante. Cette partie se compose d'une succession de sections juxtaposées, selon la conception lisztienne. La seconde partie est une danse frénétique, entêtée. La troisième partie est une longue cadence orchestrale rappelant Wagner, Sibelius (Symphonie n°1) ou Rimski-Korsakov.

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