BERGER Wilhelm

PIANO ORCHESTRE

Konzertstück op 43a    (***)

Cette œuvre apparaît caractéristique d'un romantisme tardif, dont elle est l'admé à l'instar d'autres œuvres de style similaire. On pourrait citer les concertos de Grieg, de Sgambati, Scharwenka surtout, sans aller jusqu'à Tchaïkovski. La marque principale en est la bravoure instrumentale alliée à la recherche d'un lyrisme grandiose, appuyé par les instruments traditionnels que sont le cor et le timpani au niveau des parties en crescendo. L'ensemble est émaillé de nombreuses cadences solistes, du pianissimo au forte. L'accent est mis sur la puissance sonore, l'intensité, voire la pureté des timbres plus que sur la couleur instrumentale. Berger alterne des parties lentes réussies, quoique au total on pourrait tout de même retirer quelques mesures de ce très long, trop long Konzertstück. La thématique est extrêmement variée, caractérisée par de nombreux thèmes, souvent complexes et très préparés en pianissimo, mezzo-piano... avant leur irruption et leur pleine expression. On doit signaler un passage sublime athématique dans l'extrême-aigu mêlant le piano, la clarinette notamment avant le retour des thèmes principaux pour la coda.

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